Créer un site internet

la boite à merveilles résumé

la boîte à merveilles (Ahmed Sefrioui)

RESUME DE L’ŒUVRE

(La boite a merveilles)
* Ahmed Sefrioui*

Chapitre 1 : le narrateur adulte raconte sa solitude depuis l’âge de 6ans il décrit les locateurs de Dar Chouafa le fquih du msid, il relate sa haine pour le bain maure. Ses véritables amis sont des personnages imaginaire et les objet de la boite à merveilles. Sa mère qui possède un talent de comédienne, s’inspirait des anecdotes dans le bain pour les raconter aux voisins et chez elle. Ce talent gênait le narrateur car la mère dramatisait se disputait.

Chapitre2 : Le narrateur rentre chez lui après une journée difficile passée au Msid. Sa mère est souffrante d’une migraine. Lalla Aicha son amie, vient lui rendre visite et la convaine de rendre visite à Sidi Boughalab pour sa guérison et celle de Sidi Md. Pendant le voyage, le narrateur se fait griffer par un matou. Ce qui précipite le retour a la maison. Restant à la maison a cause de la fatigue, le narrateur assiste au cérémonial des matinées.

Chapitre3 : L’auteur narrateur raconte sa journée au Msid et son retour a la maison. Voyant que sa voisine Fatima Bziouiya s’éclairait avec une lampe a pétrole, elle finit par convaincre son mari de lui en acheter une.
Lalla Zoubida pleure le malleur de Rahma qui a égaré sa fille Zineb. Ayant retrouvé sa fille,Rahma organise un repas pour les pauvres.

Chapitre4 : Les premiers jours de printemps, le narrateur et sa mère rendent visite a lalla Aicha.Moulay Larbie entre et entretient sa femme, qui raconte a son tour a lalla zoubida les malheurs de son mari. Le lendemain, Lalla Zoudiba raconte les problèmes de Moulay Larbi avec son associe Abdallah.
Sidi Md réfugie dans son imagination, revit le récit de son père sur Abdellah l’épicier.

Chapitre5 : Un mercredi, le Fquih, clément, explique ses projets pour Achoura. Rentre chez lui, le narrateur attend le retour de sa mère de chez Lalla Aicha qui raconte les malheurs de son amie à Fatima, puis a Rahma leur faisant promettre de garder le secret.
Des cris et hurlements annoncent la mort de Sidi Md Ben Tahar. Imaginant le cortège furnèbre du défunt, l’autre se souvient de l’histoire racontée par son père.

Chapitre6 : Pendant les préparatifs pour Achoura au Msid, le fquih distribue les travaux et forme des équipes. L’auteur est nomme chef des frotteurs et se vante devant des parents des ses multiples exploits.
Le matin suivant, il accompagne sa mère à la kissaria ou elle lui achète un gilet. Lalla Zoubida fait encore des courses pour Kenza.
DE retour chez lui, sidi Md se chamaille avec Zineb. Ce qui énerve sa mère. Triste et tenaille par la faim, l’auteur rêve au jour ou étant prince, il offrirait des repas aux mendiants. On entent Lalla Khadija chante et Rahma raconte l’histoire du couple de Khadija, la jeune épouse avec son vieux mari l’oncle othman.

Chap7 : la veille de achoura, les femmes s’achètent des tambours. Sidi Md a eu trompette. Il participe aux travaux du Msid pour la nuit de achoura. Le lendemain chez le coiffeur, se trouve mal en écoutent si Abderrhaman bavarder avec oncle hammad du mariage de sidi Ahmed avec les filles de si Omar le notaire.

     Le jour de achoura, le narrateur met ses vêtements neufs et apporte cinq francs et un cierge au Msid.

     Lalla aicha fais a la famille une visite en surprise

 Mr :Abderrahim CHARAFI          chararose.e-monsite.com

Chap8 : un lundi, le père du narrateur annonça son intention d’emmener sa femme et son fils au souk des bijoux pour acheter a sa femme des bracelets. Accompagnée de Fatma Bziouya, la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers. Le père qui veut corrige un le courtier malhonnête, se dispute avec lui et disparaît dans la foule. Sa famille rentre en pleure. Superstitieuse, la femme ne veut plus ces bracelets. La mère raconte a lalla Aicha la mésaventure du souk. Sidi Md tombe malade.

Chap9 : le père annonce à sa femme qu’il a perdu tout son capital. Il annonce la décision de vendre les bracelets et d’aller travailler comme moissonneur aux environ de Fès. Le surlendemain le père part. Sidi Md souffre de fièvre : Sur les conseils de Lalla Aicha, la mère emmène Sidi Md pour rendre visite a Sidi El Arafi.

Chap10 : après avoir écoute les prédictions de Sidi Al Arafi, il rentrent chez eux en gardant le secret de la visite… Lalla Zoubida annonce a son fils de le garder a la maison et de l’emmener chaque semaine prier sous la coupole d’un saint.

  Un matin elle reçoit la visite d’un envoyé d  son mari. Lalla Aicha prie son amie de lui rendre visite le lendemain parce qu’elle avait une secret a lui avouer.

Chap11 : chez Lalla Aicha, les femmes discutent. Elle reçoit la visite de Salama, qui raconte son rôle dans le mariage de M. Larbi avec la fille de coiffeurs et les déboires conjugables du nouveau couple. Zhor arrive et confirme les malheurs de M. Larbi avec sa jeune épouse. Sidi Md met fin à la discussion des femmes en renversant son verre de thé.

Chap12 : un matin alla El Yacoubi vient s’enquérir de la santé de sidi Md. Zineb vient annoncer le retour de maalem. Un peu plus tard, le père rentre chez lui charge de poulets et de diverse provision. Sidi Md raconte a son père mes événement passe pendant son absence. Le père du narrateur apprend par son ami Driss qui vient lui rendre visite, le divorce de M. larbi. Maalem Abdeslam bénit cette séparation. Sidi Md sort sa boite merveille et se laisse empoter par sommeil. 

Mr :Abderrahim CHARAFI          chararose.e-monsite.com

La boite à merveilles :roman ethnographiques

Ecrit par l'écrivain marocain Ahmed Sefrioui en 1952 et publié en 1954, ce roman à caractère autobiographiquefut le premier roman marocain écrit en français.Ce  roman  est une une suite de scènes et de tableaux qui nous relate à travers le ragard sincère mais rêveur du petit Sidi Mohamed  la vie quotidienne d'une famille populaire dans  la médina de Fès. Ce roman nous retrace  l'atmosphère de ce début du vingtième siècle .Il s'agit bel et bien - pour reprendre l'expression de son narrateur - d'un album qui nous retrace l'intimité de la vie de cette petite famille fassie. Il nous aide à découvrir les facettes de ce monde encore simple de la société marocaine en ce temps là :  son mode de vie, ses valeurs, ses traditions,  ses rituels et ses personnages. D'une oeuvre autobiographique , on passe rapidement à un  roman ethnographique qui  constitue un témoignage  vivant d'une vie en voie de disparaitre. Le lecteur devient un témoin de la vie sociale dans la médina, des rapports de voisinage, des traditions et des fêtes... Sans aller jusqu'à être un document ethnographique objectif, ce roman est une reprise presque fidèle de la vie en ce temps là dans l'ancienne ville de Fès. Ainsi, on peut voir les rituels du bain maure,  des cours au m'sid, des obsèques, des disputes entre voisines, des secrets de femmes....

Commentaires

  • david

    1 david Le 11/05/2022

    "Hi,

    I am far more interested in writing a sponsored article on your website profcharafi.net with 500+ words on it. If this is something you’d be interested in, just let me know how much you charge for a sponsored article with a backlink to my website.

    In case you do not take delivery of the above request, We might be still interested, please mention a price for a regular link as properly.

    In case you have more websites to provide, please send a site list in conjunction with fees.

    Thanks

    "
  • amine bouatra

    2 amine bouatra Le 11/12/2011

    LE DERNIERJOUR D'UN CONDAMNE

    بالعربـــــــــيـــــــــــــــة
    هذا ملخص بسيط بالعربية للقصة
    يمكن تقسيم القصة باعتبار عنصر المكان .
    تبتدئ الرواية من سجن Bicêtre. المتهم مهووس بفكرة الموت .
    يقوم أولا بمقارنة الماضي و الحاضر. الماضي يملؤه الصخب و النشاط و الحرية. الحاضر يعني السجن و القيود .
    لا مجال للحديث عن المستقبل، لأنه يعني الموت، و لم يبق للموت إلا أيام .
    بعدها يتذكر الكاتب أيام المحاكمة الثلاثة، و وقع سماع حكم الإعدام عليه .
    فضل المتهم الكتابة، عل كتاباته تؤثر على العالم و يتم منع الإعدام. هناك أمل في التغيير، و أمل في العفو .
    يتفكر في أهله، فيزيد غيظه . ويسمي تشريد عائلته ب "العدالة ".
    مما زاد غيظه و غضبه، زيارة بنته التي لم تتعرف عليه .
    مع اقتراب موعد الإعدام، يتم نقل المتهم إلى La conciergerie. و منه إلى l'Hôtel deVille
    في إحدى زنازين المحكمة، يتعرف المتهم على شخص كان محكوم عليه بالأعمال الشاقة سابقا : unancienforçat.
    هذا الأخير سيحكي قصته مع الواقع، ليؤكد أن الإجرام لا يأتي من الفرد، بل من المجتمع .
    المجتمع يظلم الفقراء، ويحكم مسبقا على الضعفاء .
    في الأخير، ينتقل المتهم إلى منصة المحاكمة .
    يطلب 5 دقائق لعل العفو يأتي .
    بدأ الأمل يتضاءل، و بدأ غيظه من الجمهور الذي أتى ليشاهد الإعدام .
    جمهور متعطش لرؤية الدماء .
    يطلب دقيقة أخرى... لكن... دقت الساعة الرابعة .
    قطع الرأس .
    Composition
    Le livre comportetrois parties : Bicêtre, laConciergerie et la Mairie
    Bicêtre : le procès, le ferrage desforçats et lachanson
    LaConciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et larencontre avec le geôlier qui lui demandeles numéros pour jouer à laloterie
    L’Hôtel deVille : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Placede Grève : l’échafaud
    3- تحليل
    يحكي الكتاب الأيام الأخيرة لشخص محكوم عليه بالإعدام un condamné à mort. لم يعطينا الكاتب Victor Hugo معلومات إضافية عن المتهم، لا نعرف اسمه، و لا نعرف التهمة التي حوكم بسببها .
    ما نعرفه هو أنه شاب، متزوج، له أم و بنت صغيرة Marie. لماذا هذا التستر على هوية المتهم؟
    هناك أسباب عديدة، أهمها أن الكاتب يريد أن يجعل كتابه عالميا Universaliser son oeuvre ، لا مرتبطا بإنسان معين، أو بتهمة معينة .
    الكتاب لا يحاول الدفاع عن المتهم، بقدر ما يحاول المساهمة في منع عقوبة الإعدام c'estunréquisitoire contre la peine capitale.
    يثير النص عاطفة القارئ Ton pathétique من خلال التركيز على معانات العائلة بعد وفاة المتهم. هذا الأخير، سيترك وراءه ثلاث أرامل : أمه، زوجته و ابنته.

    Fiche delecture
    Titre: La boîte à merveille
    Genre: Roman
    Auteur: Ahmed Sefrioui
    Date de parution:1954
    Edition: Librairie des Ecoles
    L’auteur
    Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française . Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort en mars 200
    Ses œuvres
    Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949)
    La boîte à merveille (Le Seuil, 1954)
    La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973).
    Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989)
    Résumé
    L’hiver
    Chapitre I
    Dar Chouafa
    Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.
    الراوي يعانيالوحدة. من أجل قتل هذا الاحساس، سيحاول الراوي البحث في ذهنه عن ذكريات الماضي . لقد آختار فترة الطفولة حيث كان عمره لا يتجاوز 6 سنوات. كان الطفل يعيش حياتاتختلف عن باقي الاطفال: هو يحب كل ما هو محسوس، خيالي، و بافي الاطفال بفضلونالملموس. كان يقطن دار الشوافة، رفقة جيران أهمهم فتاة كان يكرهها بشدة: زينب. حياةالطفل تتراوح بين عالم الخيال، و القصص التي يرويها عبد الله البقال و التي ينقلهاالاب .
    Chapitre II
    Visite d’un sanctuaire
    Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.
    المكان الثاني الذييرتاده الطفل هو المسيد، أو المدرسة القرآنية. إكتشف الطفل شراسة المكان و قساوةالمعلم. كان دائم الالتصاق بأمه، يذهب معها إلى الحمام ليكتشف تفاهة الموفق، ويرافقها لزيارة الاولياء .
    Chapitre III
    Le repas des mendiants aveugles
    Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.
    كان حدث إختفاء زينبمهما عند الطفل السي محمد. بعد أن عادت إلى الاسرة، أقيمت وليمة بالمناسبة. إستدعيإليها كل فقراء الجهة. السي محمد و زينب قضوا يومهم يلعبون. في الليل، عاد السيمحمد إلى غرفته، وأخذ علبة كان يجمع فيها الزجاج المكسر، و بعض المسامير والاحجار وكل ما وجده ملقى على الارض. هذه الاشياء الغريبة تتحول مع السي محد إلى شخصيات وأبطال، يعيشون مهرجانات و آحتفلات... إلا هذه الليلة، أبت علبته العجيبة أن تلعبمعه .
    Le printemps
    Chapitre IV
    Les ennuis de Lalla Aicha
    Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance.
    Chapitre V
    L’école coranique.
    Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.
    مع آقتراب موعدعاشوراء، يتغير الفقيه مع التلاميذ. يصبح أكثر بشاشة معه. لان عاشواء تحمل النقود والهدايا للفقيه. لكن حدثا مهما أثر في نفس الطفل، حلاق الحومة مات. الحدث أرعبالطفل، و لحسن الحظ تدخل الاب، حكى قصة لابنه فآرتاح هذا الاخير .
    Chapitre VI
    Préparatifs de la fête.
    Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.
    بدأ الاستعدادلعاشوراء. كانت فرحة الطفل السي محمد مضاعفة: أولا لان الفقيه عينه مسؤولا عن فرقةالتنظيف، و ثانيا لان عاشوراء تعني ملابس جديدة .
    Chapitre VII
    La fête de l’Achoura.
    La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs.
    Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville.
    A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.
    إنتهت الاحتفالاتبعد أن قضى الطفل أياما من الاكتشافات مع والده و السوق و مع النساء و غيبتهنالمتواصلة .
    L’été.
    Chapitre VIII
    Les bijoux du malheur.
    L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.
    Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.
    من الاحداث المهمةالتي وقعت للطفل إكتشافه لسوق بيع و شراء المجوهرات. أحس بذل البائع و طمع المشتري. أحس بجشع الصانعين الذين يلعبون على غباء الاثرياء .
    Chapitre IX
    Un ménage en difficulté.
    L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.
    تردت حالة الطفلالصحية كثيرا. و لالة زبيدة تعتني به صباح مساء. لالة زبيدة تعاني أيضا مشاكل زوجهاالمادية. حال لالة عايشة لا يحسد عليه. بدأ الكل يفكر في أن عينا ضربتهم (تقويسة )
    الاب، السي عبدالسلام، سيغادر الدار بحثا عن موارد رزق. عاش الطفل و أمه حالة خوف رهيبة .
    Chapitre X
    Superstitions.
    Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison.
    زارت النساءالمتضررات سيدي العرافي، و هو شواف، لينفعهم ببركاته. الطفل أعجب بالعرافالاعمى .
    ChapitreXI
    Papotage de bonnes femmes.
    Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.
    Chapitre XII
    Un conte de fée a toujours une chute heureuse.
    La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient
    عاد السي عبدالسلام. عمت الفرحة المكان. ذهب الخوف من الطفل. لكن الطفل لا زال يحس بالوحدة. ذهبإلى سريره ليلعب من جديد مع علبته العجيبة .
    Les temps du récit, dans l’incipit de la Boite à Merveilles.
    Une ouverture au présent
    Le présent de l’indicatif a des valeurs différentes selon son emploi. Deux valeurs sont à retenir dans notre cas.
    Le présent de l’énonciation : il correspond au moment où l’on parle.
    Je songe / Je ne dors pas / Ma solitude ne date pas d’hier Ma solitude
    ( aujourd’hui, en ce moment)
    Je vois P3 5 (maintenant que je parle) / Il me reste cet album pour égayer ma solitude P6 je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance / A bien réfléchir, je n’aime pas les bains maures P11.
    Ce présent annonce un énoncé ancré dans la situation d'énonciation. Il révèle la présence d’un narrateur adulte et du moment d’écriture (moment de la parole, de l’énonciation). Il lui permet aussi de faire des commentaires. Ce temps est courant dans des genres littéraires comme l’autobiographie.
    Le présent de narration : il s’emploie pour rapporter des actions passées en les rendant plus « vivantes », plus actuelles, donne une impression de direct.
    Ainsi Sefrioui a recours à ce présent pour rendre cette scène qui appartient au passé et la montrer avec un effet précis.
    Au présent: « Je vois » Ennoncé ancré dans la situation, présent de énonciation Au passé, l’enfance… Un petit garçon de six ans dresser un piège pour attraper un moineau Il (l’enfant) désire tant ce moineau /Il ne le martyrisera pas / Il veut en faire son compagnon Il court / Il revient s’asseoir sur le pas de la porte / Le soir , il rentre le cœur gros P3
    Le MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid me laisse dans la bouche un goût d’amertume. Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre. Il faisait froid…..
    L’imparfait pour enchaîner
    Le premier chapitre de la Boîte à Merveille est dominé par l’imparfait. Ce temps permettra au narrateur de peindre les lieux réels de son enfance, la ruelle, l’impasse , la maison, la salle du msid, les personnages qui l’ont marqué et le monde fabuleux dans lequel il trouvait refuge.
    Deux valeurs à souligner
    L’imparfait associé au passé simple, le premier pour décrire le cadre, le second pour dire la succession des événements.
    Portrait + cadre de l’action
    « L’école était à la porte de Derb Noualla. Le fqih, un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient constamment des flammes de colère, habitait la rue Jiaf. Je connaissais cette rue. Je savais qu’au fond d’un boyau noir et humide, s’ouvrait une porte basse d’où s’échappait toute la journée, un brouhaha continu de voix de femmes et de pleurs d’enfants. »
    Cadre + actions.
    « Dès notre arrivée nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de nattes. Après avoir payé soixante-quinze centimes à la caissière nous commençâmes notre déshabillage dans un tumulte de voix aiguës…….je retirai mes vêtements et restai tout bête, les mains sur le ventre….
    Dans les salles chaudes, l’atmosphère de vapeur, les personnages de cauchemar qui s’y agitaient, la température, finirent par m’anéantir. Je m’assis dans un coin, tremblant de fièvre et de peur. Je me demandais ce que pouvaient bien faire toutes ces femmes qui tournoyaient partout, courraient dans tous les sens, traînant de grands sceaux de bois débordants d’eau bouillante qui m’éclaboussait au passage. » P9/10
    L’imparfait pour un énoncé ancré dans la situation d’énonciation Il faudrait relier ce temps au présent d’énonciation. Les deux se confondent.
    « A six ans, j’avais déjà conscience de l’hostilité du monde et de ma fragilité. Je connaissais la peur, je connaissais la souffrance de la chair au contact de la baguette de cognassier. » P20
    Boîte à Merveilles (Étude panoramique)
    Dans son roman intitulé la boîte à merveilles, Ahmed Sefrioui nous plonge profondément dans l'univers d'un petit enfant lié "intimement" à une boîte secrète capable de le transporter au-delà de la réalité. Le roman fait s'immerger le lecteur dans la réalité d'une ville accueillante et pour le petit enfant et pour sa mère Zoubida, particulièrement après le départ du père, l'ex-tisserand de haïks.
    Sidi Med, enfant de six, s'infiltre sans cesse dans le monde des femmes perpétuellement oisives et imprégnées par le quotidien dispute, commérages, papotage etc.
    Le roman est "peuplé" grâce aux récits des deux personnages féminins étant donné leur prolixité sans bride.
    Le noeud de l'histoire:
    La faillite du père du narrateur, Abdesslam qui a perdu son capital dans le souk.
    Le "happy-end ":
    - Le thème du retour est crucial dans la boîte à merveilles :
    1- Le retour du père déclenche de nouveau la joie et le bonheur de la famille
    du narrateur.
    2- Le retour de Moulay Larbi: Lalla Aîcha reprendre du coup sa vie conjugale
    Heureuse.
    3- Le retour de l'enfant: Sidi Med réouvre sa boite à merveilles.
    L'ethnographie:
    A.Sefrioui se livre à décrire minutieusement des lieux à vocation, à la fois religieux et culturelle. Le sanctuaire,) titre d'exemple, ainsi que des personnages tels que sidi El Arofi, Chouafa etc. Parallèlement, les remets non traduits du dialecte renforce ce souci ethnographique flagrant.
    Le regard de l'enfant:
    Étant donné qu'il est enfant, le narrateur à le droit de s'insinuer dans des zones bel et bien intimes et sans aucun doute infranchissable: prenons à titre d'illustration "le bain maure". Effectivement, la scène du bain maure fait de l'enfant un espion qui guette le monde féminin en franchissant toutes les frontières (de--xx--ion des corps des femmes: mamelles pendantes, cuisse humides, ventre ballonnés, fesses grises…etc.
    Le pacte autobiographique.
    Tel tout écrivain autobiographique, A.Sefrioui, quant à lui, promet le lecteur de lui communiquer un récit rétrospectif sincère et véridique:
    « J'avais peut-être six ans, ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s'y gravaient en images ineffaçable. Il me reste cet album pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.».p.6
    1- Âge propice de la mémorisation.
    2- Autobiographie sincère.
    3- Pérennité aspirée.
    Le récit d'Ahmed Sefrioui est marqué surtout par des interventions ironiques
    (l'ironie: faire comprendre le contraire de ce qu'on veut dire):
    Il ironise sur Zineb qui s'intéresse à l'état maladif noir…
    Il ironise sur l'altitude de L.Aîcha (la chanson…).
    Le sanctuaire: un saint qui préfère intensément les chats!
    Le système des personnages:
    sidi Mohamed: le petit de six ans (le narrateur).
    Lalla zoubida: la mère du narrateur.
    Lalla aicha: l'amie de Zoubida.
    Maâlam abdesslam: la père de Sidi Mohamed.Tisserand.
    Lalla Kenza: la voyante.
    Rahma: voisine (la mère de Zineb fille que sidi Mohamed déteste). / et femme de Driss Aouad.
    Fatma Bziouya: apprenti de Mr. Abdesslam.
    My laarbi: mari de Lalla.Aîcha( remariage avec la fille du coiffeur).
    Abdellah l'épicier: le conteur (" Homère" du petit Sidi Mohamed).
    Sidi El Arofi: le voyant aveugle qui va rassurer L.Zoubida et son amie L.Aîcha.
    Abderrahmane:le coiffeur.
    Salama: La marieuse qui va unir My.Larbi et sa 2ème épouse.
    Zhor: la voisine de L. Aîcha qui lui a communiqué la vie que mène My.Larbi auprès de sa seconde épouse.
    Hammoussa: le collègue de Sidi Mohamed.
    La structure de l'œuvre: 12 chapitre.
    v Chapitre1:
    - La solitude de l'enfant.
    - Les habitants de Dar Chouafa.
  • khadija

    3 khadija Le 11/12/2011

    mrç pc

Ajouter un commentaire

Anti-spam
 
×