Le vocabulaire théatral
NOM : Date : 16/01/2006
Prénom :
4ème
1. LE VOCABULAIRE DU THEATRE
Voici plusieurs définitions du vocabulaire théâtral. A quelle expression de la liste ci-dessous, associez-vous chaque définition ?
Liste des expressions
Acte, aparté, intrigue, , réplique, scène, dénouement, nœud de l’action.
Définitions
- n.f. – Partie, division d’un acte qui correspond le plus souvent à l’entrée ou à la sortie d’un personnage.
- n.m. – Dans une pièce de théâtre, scène à un personnage qui parle seul.
- n.f. – Ensemble des événements qui constituent l’histoire et qui peut se résumer en quelques lignes.
- n.f. – Ce qu’un acteur doit dire quand le personnage qui parle avant lui a fini de parler.
- n.m. – Chacune des grandes divisions d’une pièce de théâtre.
- n.m. – Péripétie ou suite de péripéties qui amènent l’action à son point culminant.
- n.m. – Mot ou parole que l’acteur dit à part et que le spectateur seul est censé entendre.
- n.m. – Ce qui termine une action au théâtre et résolution du conflit.
2. LES DIDASCALIES
Classez les didascalies suivantes selon qu’elles concernent le jeu scénique, le décor, l’utilisation de l’espace, les gestes et les attitudes, les objets et accessoires. Utilisez un tableau.
- Il regarde autour de lui.
- L’action se passe sur la scène d’un théâtre, pendant la journée.
- Les autres sont assis par groupes.
- LE DIRECTEUR, au régisseur.
- Deux autres tables, une grande et une plus petite.
- Il se dirige vers sa table.
- La fenêtre s’ouvre.
- Il grimace..
- Les comédiens quittent le devant du plateau.
- Au directeur.
- Une brochure devant lui.
- Elle hausse les épaules.
le jeu scénique
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le décor
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l’utilisation de l’espace
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les gestes et les attitudes
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les objets et accessoires
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3. LA DISPOSITION DU TEXTE THEATRAL
Le texte théâtral ne ressemble à aucun autre. Le lecteur doit faire attention à sa disposition.
Récrivez le texte ci-dessous pour qu’il redevienne un texte théâtral. Respectez les lettres capitales, les minuscules et les italiques.
Scène 2. Arlequin entre, la tête dans l’estomac, ou de la façon niaise dont il voudra, son maître à danser, la fée, trivelin.
La fée. – eh bien, aimable enfant, vous me paraissez triste : y a-t-il quelque chose ici qui vous déplaise ? Arlequin. – moi, je n’en sais rien. (Trivelin rit.) la fée, à Trivelin. – oh ! Je vous prie, ne riez pas, cela me fait injure, je l’aime, cela vous suffit pour le respecter. (pendant ce temps Arlequin prend des mouches, la fée continuant à parler à Arlequin.) voulez-vous bien prendre votre leçon, mon cher enfant ? Arlequin, comme n’ayant pas entendu – hem. La fée. – voulez-vous prendre votre leçon, pour l’amour de moi ? Arlequin. – non. La fée. – quoi !Vous me refusez si peu de chose, à moi qui vous aime ? Alors Arlequin lui voit une grosse bague au doigt, il va lui prendre la main, regarde la bague, et lève la tête en se mettant à rire niaisement.
Marivaux, Arlequin poli par l’amour, Acte I, scène 2.
4. L’APARTE
L’aparté est une convention théâtrale. La réplique d’un personnage s’adresse au public. Les autres personnages sur scène sont censés ne pas l’entendre.
Dans l’extrait ci-dessous, repérez les apartés en les soulignant. Quelle typographie est-elle utilisée pour les apartés ?
LE QUAKER. – Le bruit t’a importunée vivement, ma chère fille ?
KITTY BELL. – Ah ! Leur bruit et leurs intentions ! Monsieur n’est-il pas dans leurs secrets ?
CHATTERTON, à part – Elle les a entendus, elle est affligée ! Ce n’est plus la même femme.
KITTY BELL, au quaker, avec une émotion mal contenue. – Je n’ai pas vécu encore assez solitaire, mon ami ; je le sens bien.
LE QUAKER, à Kitty Bell. – Ne sois pas trop sensible à des folies.
KITTY BELL. – Voici un livre que j’ai trouvé dans les mains de ma fille. Demandez à monsieur s’il ne lui appartient pas.
CHATTERTON. – En effet, il était à moi ; et, à présent, je serais bien aise qu’il revînt dans mes mains.
KITTY BELL, à part. – Il a l’air d’y attacher du prix. Ô mon Dieu ! Je n’oserais plus le rendre à présent, ni le garder.
LE QUAKER, à part. – Ah ! La voilà bien embarrassée.
Alfred de Vigny, Chatterton, Acte II, scène 4.
Réponse :
5. LE MONOLOGUE
Lors d’un monologue, un personnage seul sur scène s’adresse à lui-même. Il fait partager ses pensées et ses sentiments.
Quelle est la différence fondamentale entre un monologue et une tirade ?
Réponse :
6. LE QUIPROQUO
Un quiproquo se cache dans les situations suivantes. Retrouve-le en mettant le texte en gras.
1/ Dans un supermarché, une dame âgée renverse des pots de confiture qui se répandent sur le sol qui vient d'être nettoyé. Le chef de rayon intervient.
2/ Un groupe de jeunes joue au volley-ball sur la plage. Malencontreusement, le ballon rebondit sur le ventre d'un vacancier en train de lire. Celui-ci se met en colère et les injurie. Les jeunes répondent. Le ton monte et ils en viennent aux coups. Un policier parvient à s'interposer et à les séparer.
3/ Paul, très attristé, se rend chez son ami Jean. Il lui fait part de son désespoir, de sa souffrance inouïe : un être cher vient de le quitter. Persuadé que la femme de Paul est partie du domicile conjugal, Jean le réconforte. A la fin de la conversation, il comprend que Paul parle de la mort de son hamster.
4/ Au cours d'un voyage en train, le contrôleur réclame son billet à Philippe qui ne le retrouve pas.
5/ Pierre et sa sœur s'apprêtent à partir au collège. Pierre ne trouve pas ses chaussures : sa sœur les lui a cachées. Elle le fait chercher puis, au bout de 10 minutes, lui indique la cachette.
6/ Maxime demande à ses parents l'autorisation d'organiser une petite fête. Ceux-ci refusent catégoriquement. En promettant d'être sage et de faire correctement ses devoirs le reste de l'année, Maxime finit par les convaincre.
7. LES DIFFERENTS TYPES DE PAROLE AU THEATRE
1) Relisez la scène 4 de l’Acte III.
Résumé : Monsieur Jourdain, « bourgeois » trop heureux d’avoir un « gentilhomme », c’est-à-dire un aristocrate comme ami, a prêté de l’argent à u jeune noble, Dorante. Ce dernier vient le voir et Mme Jourdain est convaincue que c’est pour réclamer davantage. Mais cette fois, il fait avec M. Jourdain le compte de ce qu’il lui doit, semble-t-il pour le payer
2) Regardez attentivement le dialogue des lignes 80 jusqu’à la fin de la scène. Qu’est-ce qui fait que le rythme de la scène est rapide ?
Réponse :
Ce procédé se nomme des stichomythies.
Il n’y a pas de narrateur pour coordonner l’action au théâtre. Ce sont les personnages, par leurs actions mais surtout par leurs paroles qui font évoluer et avancer la pièce. On distingue donc différents types de parole.
3) Voici des types de paroles et leurs définitions. Retrouvez la bonne définition pour chaque type de parole. Utilisez le couper-coller.
Types de paroles
Une réplique : Une tirade : Des stichomythies : Un aparté : Un monologue
Un dialogue :
Définitions
Paroles prononcées par un personnage sans être remarqué par les autres personnages présents sur scène : il s’adresse à lui-même, aux spectateurs ou à un autre personnage.
Echange entre deux ou plusieurs personnages, composé de répliques, de tirades, voire d’apartés ou de stichomythies.
Longue réplique prononcée devant un ou plusieurs personnages.
Paroles prononcées par un personnage seul (ou qui se croit seul) sur scène.
Echange de répliques courtes et vives (de la longueur d’un vers ou moins)
Prise de parole d’un personnage.
Quand vos exercices sont terminés, vous êtes-vous assurés que :
q Vous avez bien répondu à toutes les questions ?
q Vous vous êtes relus attentivement en vérifiant vos réponses ?